7 janvier 2014 – Réaction xénophobe des « femmes leaders » contre l’arrivée d’A. Le Garnec, nouveau directeur du CNFPT de Mayotte

Ce matin, les « femmes leaders » de Mayotte ont décidé de manifester devant le CNFPT pour exprimer leur volonté de refouler le nouveau directeur de la délégation locale du Centre National de la Fonction Publique Territoriale. L’image ci-dessous a été publiée sur le web d’actualités mahoraises d’Orange. Cette image est tronquée (volontairement ?) car la banderole indiquait que « Alain Le Garnec n’est pas le bienvenu à Mayotte …. sa place est aux Comores ».

Femmes leaders ??? Leaders de quoi ? Juste une bande de bouénis acariâtres qui dès que l’occasion se présente crache sa haine raciste sur ses propres frères et sœurs comoriens.

Quel beau modèle pour la jeunesse mahoraise ! Pour qui ces cocos enragées se prennent-elles pour dire que Mayotte ne souhaite pas la bienvenue au nouveau directeur du CNFPT ? A quel titre se donnent-elles le droit de parler au nom de Mayotte ? Sont-elles représentatives et si oui, de quoi ? Quel rapport ont-elles avec le CNFPT ? Le CNFPT est une institution nationale de formation au service des collectivités.  Jusqu’à preuve du contraire, cette institution est souveraine dans ses décisions. La nomination des directeurs de délégations du CNFPT se décide au niveau national. Bien entendu, il faut soutenir autant que possible l’emploi de cadres mahorais à Mayotte mais sur quelles bases peut-on prétendre que le nouveau directeur du CNFPT a pu être choisi au détriment de candidats mahorais ? A l’évidence, il ne s’agit pas du tout d’un problème de compétence. Ce nouveau directeur est d’office lapidé par quelques mégères en colère par ce qu’il a le malheur d’être un muzungu qui a osé dire qu’il aime les Comores. « A. Le Garnec n’est pas le bienvenu à Mayotte, sa place est aux Comores », on aura tout vu ! C’est vraiment le monde à l’envers. Ces provocations qui affectent, cette fois, l’intégrité d’une personne humaine sont d’une gravité extrême. Au lieu d’être chaque fois caressées dans le sens poil, ces prétendues femmes leaders devraient être poursuivies pour incitation à la haine raciale.